L'«habeas corpus» de Georges Perec. De la culpabilité du condamné à l’hyper maîtrise du créateur
DOI:
https://doi.org/10.13136/2724-4202/1263Parole chiave:
Perec, habeas corpus, corpus, corpo, identità ebraica, cicatriceAbstract
Tout comme l’acte de l’habeas corpus restitue au prisonnier sa liberté physique et légale, l’orphelin de la Shoah, Georges Perec cherche à s’approprier son histoire devant le tribunal de la conscience, à travers les multiples voies de la fiction, pour enfin y trouver sa place, aussi bien en tant que «maître de son corps», que de son corpus. Dès les premiers écrits, comme L'Attentat de Sarajevo et Le Condottière, jusqu'à La clôture et Ellis Island, en passant par W ou le souvenir d'enfance, cet article cherche à voir dans le ressassement d'une série de noyaux problématiques de la vie de l'auteur, un véritable habeas corpus. L'acte d'auto-accusation (et de légitime défense) qui s'exprime dans les divers textes de Perec, à travers différents personnages, ressort comme un discours inachevé, qui avance et recule tortueusement, multipliant sans cesse les questions identitaires, au lieu de les résoudre.
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